L'histoire d'Educ'Anes commence dans les années 1970, période à  laquelle Fabienne reçoit sa première peluche : un âne et... réalise son rêve de toujours : monter à cheval... puis les années, les projets et les sursauts de la vie passant, les ânes sont à chaque fois sur sa route, aux côtés de chevaux...

L'achat de notre première exploitation agricole en 2002, permet la concrétisation d'un autre rêve : faire pousser des arbres fruitiers sous lesquels les ânes, chevaux et poneys iront s'abriter...

Puis, consciente très rapidement de l'engouement règnant en Europe au début des années 2000 pour les ânes Fabienne observe, visite et constate parfois avec effroi que beaucoup de gens ignorent totalement les besoins fondamentaux liés aux ânes.

Nombreux sont les gens qui achètent un âne : parce que c'est gentil, ça prend pas trop de place et c'est rustique ! Alors que si on peut être d'accord sur les deux premiers principes, le dernier lui, est une légende campagnarde. N'importe quel éleveur d'ânes depuis plusieurs générations vous le dira : un âne c'est très fragile, c'est adapté aux terres arrides et pauvres en végétaux, aux endroits secs, sans vent et sans pluie, aux hivers peu rigoureux...Bref, un anti-thèse avec la Suisse où nous habitons.

Fabienne décide alors de fonder Educ'Anes, afin d'aider les gens à éduquer leur âne, mais aussi à aller chez eux pour leur donner des conseils d'installation. La chose est toujours et encore possible aujourd'hui, qu'on se le dise !

Puis, constatant l'engouement pour le nouveau "produit miracle" qu'est soit-disant le lait d'ânesse, elle crée alors une Savonnerie artisanale où elle produit des savons au lait bio de ses ânesses, dans le respect de chaque animal. Cette nouvelle activité lui permet d'être présente sur les marchés, d'informer la population sur les conséquences terribles pour les ânes de vouloir acheter des produits industriels à base de lait d'ânesse et mène alors la vie dure à certains producteurs industriels dont elle reçoit d'ailleurs des menaces à mots couverts...

Alors Fabienne n'aura de cesse d'informer et de mettre en garde les âniers d'un jour sur la nécessité d'avoir de bonnes connaissances des équidés et de réaliser qu'un âne nécessite des soins, des frais vétérinaires, de maréchal, de dentiste etc... et qu'il coûte bien plus cher qu'une tondeuse à gazon...